La date de votre prochain contrôle technique approche et vous ne savez plus à quel saint vous fier. Qu’est-ce qui est contrôlé et pénalisant ? On vous dit que l’examen s’est durci depuis 2018, que devez-vous faire ? Les phares sont-ils un motif de contre-visite au contrôle technique ? Pour gagner en sérénité et éventuellement anticiper, un point sur la question.

Les éclairages d’un véhicule sont incontournables dans la sécurité routière

Les phares sont-ils un motif de contre-visite au contrôle technique ? Oui ! Les éclairages des véhicules sont d’ailleurs au premier rang des causes de contre-visite. Comment s’en étonner, quand on mesure à quel point ils sont cruciaux pour la sécurité routière. Sans eux, impossible de voir correctement et d’être vu, impossible également de se faire comprendre par les autres. Comment signaler un incident sur la route sans warning ? Comment faire savoir que vous projetez de tourner sur votre droite sans feu clignotant ? Cette aptitude à communiquer de façon simple et normalisée est tout aussi essentielle au volant que de bénéficier d’un éclairage performant de nuit, par temps de brouillard ou dans un tunnel. Vous comprenez dès lors pourquoi vous encourez une verbalisation.

Quand on se demande si les phares sont un motif de contre-visite au contrôle technique, on évoque en réalité tous les éclairages du véhicule : feux de route, de croisement, de brouillard avant et arrière, les feux-stop, de recul, les clignotants, les feux adaptatifs et même l’ampoule qui illumine votre plaque d’immatriculation. Qu’attend de vous cet examen périodique ? Qu’ils soient efficients et conformes aux normes en vigueur. Sans cela, la contre-visite est assurée.

Qu’examine le contrôle technique ?

Lors du contrôle technique, 133 points sont inspectés, qui correspondent à 668 défaillances possibles. Parmi celles qui sont passées à la loupe, on retrouve la catégorie des feux, des dispositifs réfléchissants et des équipements électriques. Depuis 2018, 69 défaillances possibles sont déterminées et 42 d’entre elles déclenchent une contre-visite obligatoire.

Certaines défaillances restent difficiles à repérer lorsqu'on connaît peu la mécanique. Vous pouvez toutefois faire un contrôle visuel et sonore de plusieurs points pour limiter le risque de contre-visite.

Voici les éléments principaux à observer avant de réaliser l’examen :

  • L’état des pneus : une usure anormale des pneumatiques entraîne une contre-visite.
  • Le système de freinage : un liquide trop bas ou un bruit inhabituel signale un souci.
  • Le niveau de liquide de refroidissement, de lave-glace et d’huile moteur : un contrôle rapide évite une mauvaise surprise.
  • Le fonctionnement des feux, clignotants et antibrouillards : ce point reste essentiel pour la sécurité.
  • Un sifflement lors de l’utilisation de la direction ou de la boîte de vitesses : ce son indique parfois une usure interne.
  • L’état du châssis : un examen visuel permet de repérer un élément anormal.
  • La fixation des plaques, du pot d'échappement et des optiques : une mauvaise fixation suffit à déclencher une contre-visite.
  • L’état du pare-brise : un petit impact ou une fissure peut amener à un avis défavorable.

Vérifier l’état général du véhicule est donc important pour limiter tout risque de contre-visite. Un contrôle rapide permet d’effectuer une première vérification. Cette étape évite de vous présenter avec une usure excessive sur une roue, une mauvaise fixation ou une absence d’éclairage.

Quels dysfonctionnements des phares sont un motif de contre-visite au contrôle technique ? 

De façon résumée, ils doivent… s’allumer à la commande (une évidence, et pourtant !), avoir un système de commutation valable, offrir un faisceau conforme en puissance, portée et orientation, comporter une optique et une fixation en bon état.

S’il y a un problème avec un ou plusieurs éclairages, le contrôleur technique agit exactement comme pour un pare-brise fissuré ou un rétroviseur cassé : il indique le niveau de gravité, conformément à la loi.

  • Avec une défaillance mineure, vous êtes vivement invité à corriger le dysfonctionnement, mais cela s’arrête à cette observation.
  • La défaillance majeure déclenche une obligation de réparer sous deux mois, avec contre-visite obligatoire.
  • La défaillance critique vous contraint plus fortement : la seule chose qui reste possible est de rejoindre un centre de réparation sous 24 heures ou de remiser votre voiture.

Bon à savoir : un contrôle technique de moins de six mois reste indispensable pour vendre un véhicule de plus de 4 ans à un particulier. Sans cet examen à jour, la transaction ne peut pas se faire. Un simple défaut au niveau des phares peut donc retarder une vente.

Comment faire si vos phares sont un motif de contre-visite au contrôle technique ?

Il est bien probable que vous ne vous demandiez pas par hasard si les phares sont un motif de contre-visite au contrôle technique. Si quelque chose vous met la puce à l’oreille, vérifiez par vous-même ce qui peut dysfonctionner : moteur et feux allumés, faites le tour et observez. Une ampoule défectueuse est la cause fréquente des contre-visites.

Pensez aussi à bien nettoyer vos phares, car la rénovation des optiques de phares est conseiller pour vous assurer de leur état et à tenir compte des appels de phare agacés des automobilistes. Vos éclairages sont peut-être mal réglés !

Vous aimez profiter de votre vie l’esprit libre ? Anticipez et demandez un diagnostic aux techniciens Mondial Pare-Brise, il y a forcément un centre à deux pas de chez vous ! Nos équipes contrôlent la fixation, l’orientation et l’état de vos phares pour vous garantir un éclairage précis. Ils vous conseillent sur la meilleure solution à choisir entre un simple nettoyage ou une rénovation complète.

Lorsque le bloc optique est trop terne ou jauni, la rénovation est en effet l'option privilégiée pour retrouver une visibilité optimale. Cette intervention redonne de la performance au faisceau et améliore la vision nocturne. Elle vous assure aussi un passage serein au contrôle technique grâce à des optiques conformes.